Bye, Bye!

Voilà. C’est parti. Bye Bye, Montréal, ma belle.

Il est temps de revenir dans la vielle belle Europe. Oui, en Europe. Car, une fois installé sur un autre continent, on se rend compte en quelle mesure le continent nous lie. Pas d’argent à échanger, pas de permis de séjour nécessaire, pas de séjour maximal. Il faut juste vivre sur un autre continent, pour s’en rendre vraiment compte. C’est peut-être comme ça que s’expliquent les mouvements anti-européens en Europe, qu’ils se nomment Pegida, UKIP ou Front National.

En Europe, nous sommes arrivés à franchir cette pensée dans laquelle les frontières sont primordiales, contrairement à l’Amérique du Nord. Du moins sur le plan politique. Moins dans l’état d’esprits des gens. Les États-Unis et le Canada se considèrent comme pays d’immigration, et sont habitués à celle-ci – même-si la perception est parfois différente entre les deux.

Moi personnellement, je n’ai vraiment pas à me plaindre – pour ne pas dire chialer. J’ai eu le meilleur accueil imaginable, et le meilleur départ. Et le temps entre les deux était magnifique aussi. Un grand merci à Justin, Monia et Mathieu. Surtout Mathieu, c’était la classe: Deux roadtrips, l’intégration dans la Gang d’Otterburn, et d’innombrables bières.

Oui, le roadtrip au Lac St. Jean, c’était le dernier de nombreux voyages à la fois cultivants et divertissants. En dernière minutes, j’ai pu visiter une réserve, vu la diversité de représentation de la Vierge Marie au Québec rural et eu une idée approximative de l’ampleur de la propriété de Paul Desmarais, de son vivant l’homme le plus riche au Québec. Il s’est juste construit un immense château à la Française en plein milieu du Charlevoix dont l’entretien nécessite 60 personnes employés à temps plein. Mais avant tout, j’ai passé de bons moments entre amis. Et est-ce qu’on peut clôturer un voyage au Québec mieux qu’avec un déjeuner avec vue sur le St. Laurent? 

Il y a plein de choses qui me manqueront. Montréal, ses escaliers extérieurs, son caractère chill, son multiculturalisme, ses Microbrasseries et surtout ses gens:

Maryse, ma coloc et préférée et plus grand fan d’Harry Potter à l’ouest de Poudlards. Qui va me réveiller et me faire un café le matin après mon départ?

Emile, qui se dit lui-même weird, mais qui est toujours down pour une petite leçon de culture populaire ou cinématographique.

Steven: Yes man, la Stout et l’IPA sont bons, mais en Allemagne, je te montrerai de la Blanche et la Blonde

Evelyne: Personne de préférence au moment au la quantité de caféine de mon sang menace de tombé en-dessous d’un niveau sain.

Guillaume: Après Emile probablement le meilleur joueur de Mots au Québec.

Manuel: Merci pour tout les cafés payés et le temps que tu as trouvé entre tes recherches et courses, et pour la soirée chez vous!

Cindy, Long et toute la Gang du Volleyball. Avouez, vous serez quand-même contents d’être à l’abri de mes smashs maintenant 😉

Nils: Allemand de Quota, et – après moi – plus grand admirateur de Frederik Law Olmstedt.

Valentin: Champion mondial incouronné de voyage et mon partenaire de cuisine et de petites et moyennes expéditions.

Rosalie, Laurence, Johannie, Justin, Monia, Mathieu, bref la gang d’Otterburn: Jusqu’à la prochaine épluchette de blé d’indes, la prochaine soirée chez Monia et Justin ou au St. Eli. Elle va venir!

C’était huit mois très intenses avec un tas d’expériences. Merci à vous pour tout ça! Je suis content que je vais voir beaucoup parmi vous en Europe bientôt. Chez moi, la Franconie, ça vaut la peine! Mais il est temps que je m’en aille, car en Allemagne, je me sens au moins aussi chez moi qu’à Montréal. Mais une chose est sûre: Je vais revenir à Montréal!